Ça y est ! Perl 6 est sorti ! Incroyable mais vrai. Et, sur le papier du moins, l’attente en valait la peine.
Je n’ai jamais codé en perl, mais, si j’ai l’occasion je compte bien m’y essayer, essentiellement pour deux raisons :
- méta-programmation : on peut définir Lua ou Python comme sous langages de « perl6 » !
- programmation réactive : une fonction est déclenchée automatiquement quand une variable est modifiée
Bien sûr, il y a tout le reste, programmation object/fonctionnelle.
Cela fait des années que je surveille les les langages avec méta-programmation. Les derniers qui m’ont séduits sont Dao et Nim, ainsi que Red.
Red est une reprise de Rebol en open-source. Intéressante mais pas encore mature. Dao serait sympa, mais la communauté est plus que limitée, il ne semble pas prendre son envol. Nim en revanche fait le buzz mais semble un peu complexe, quoi que puissant.
Perl 6 se rajoute donc à la liste. Toute la question est de savoir s’il est facile à apprendre, et … à lire : avoir un langage très puissant c’est intéressant, mais si seul l’expert qui a codé peut relire son code tellement c’est ésotérique ça ne sert pas à grand chose. C’est pour cela d’ailleurs que c++ reste marginal par rapport au C : bien que plus puissant, pour comprendre le code des autres, il faut avoir investit beaucoup de temps. Quand un gars fait des héritages multiples de classes abstraites génériques (templates) on se prends vite la tête 😉
A voir donc si Perl 6 réussi à faire sa place : quand est-ce qu’on recode Drupal en perl ? lol